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(XIIIe siècle)[1] Du moyen français indire, de l’ancien français endire (« imposer »)[2], lui-même de l’ancien occitan endire (« imposer une contribution à ») [1]. Du latin indicere (« prescrire »)[3][1].
Le mot a connu son plus grand usage entre le XIIIe et le XVIe siècle[1].
(Histoire) Disposer du droit appartenant aux seigneurs des grands Fiefs, de doubler les rentes que leurs vassaux leur doivent dans quatre cas : pour le voyage d’outre-mer, pour une nouvelle chevalerie, pour la rançon du seigneur, pour le mariage d'une fille.
Droit d’indire aux quatre cas.
D'où vient que vous êtes si révolté contre moi, lui dis-je , et que vous ne voulez pas payer le droit d’indire ?— (Madame de Sévigné, Lettre du 25 août 1677)
Le roi commanda à M. le chancelier de l’indire à Montargis, et de l’éloigner de Paris, pour éviter toutes les ligues et factions des esprits remuants.— (Mémoires publiés par Ch. Nisard, Paris, 1861)
ce droit d'indire était autrefois fondé ſur la dépenſe extraordinaire que les Seigneurs ſe trouvoient obligés de faire pour ſoûtenir avec éclat la dignité de la nouvelle Chevalerie & — (Pierre Taisand, Coutume générale des pays et duché de Bourgogne, éd. Jean Ressayre, 1698)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage