intermétallique

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intermétallique \ɛ̃.tɛʁ.me.ta.lik\ masculin et féminin identiques

1. Qui concerne l’interaction de deux métaux.
   • Tout en constatant les résultats de cette expérience, qui pouvaient être dus à l’action d’un métal sur l’autre, — action intermétallique, chimique ou physique, — qui empêche l’action physiologique métalloscopique de se produire, il me vint à l’esprit, séance tenante, d’étudier l’action de l’échelonnement de deux métaux sur le même membre. — (Charcot, Luys, Dumontpallier, « Second rapport fait à la Société de biologie sur la métalloscopie et la métallothérapie du docteur Burq », Gazette médicale de Paris, quarante-neuvième année, cinquième série, tome septième, numéro 36 (7 septembre 1878), Bureau de la Gazette médicale, Paris, 1878, page 438)
2. (Métallurgie) Qualifie les alliages de composition bien déterminée et très précise, résultant du refroidissement brutal d’un mélange de deux métaux ou d’un métal avec un métalloïde, ou encore de la diffusion d’atomes au sein d’un réseau cristallin d’atomes d’une nature différente.
   • (1) Les premières combinaisons intermétalliques ont été décrites par Jänecke (Z. phys. Chem. 57-507, 1907), qui découvrit par tâtonnement deux combinaisons fondant sans décomposition : Na K Hg et Na Cd Hg. Plus tard R. Vogel (Z. anorg. Chem. 107-265, 1919) a établi, suivant le procédé d’intersection que nous décrivons plus loin, l’existence d’une combinaison ternaire Al Mg Cu qui se décompose avant de fondre. — (René Pâris, « Contribution à l’étude des alliages ternaires », Publications scientifiques et techniques, numéro 45, Ministère de l’air , 1934, page 22)
   • Lorsque certains mélanges de métaux fondus se solidifient, l’alliage formé peut posséder un type de structure défini, différent de ceux des métaux purs. Ces systèmes sont classés comme composés intermétalliques, p. ex. le laiton-β, CuZn. À 298 K, le réseau de Cu est cfc et Zn a une structure voisine d’un arrangement hc, mais le laiton-β adopte une structure cc. Les proportions relatives des deux métaux sont critiques pour que l’on puisse décrire l’alliage comme un composé intermétallique. — (Catherine E. Housecroft, Alan G. Sharpe, Chimie inorganique, Éditions De Boeck Université, Bruxelles, 2010, traduction de la 3^e édition anglaise par André Pousse, ISBN 978-2-8041-6218-4, page 158)

intermétallique \ɛ̃.tɛʁ.me.ta.lik\ masculin

1. (Métallurgie) Alliage de composition bien déterminée et très précise, résultant du refroidissement brutal d’un mélange de deux métaux ou d’un métal avec un métalloïde, ou encore de la diffusion d’atomes au sein d’un réseau cristallin d’atomes d’une nature différente.
   • Il suffit par exemple « d’aluminiser » la surface d’un alliage par dépôt chimique en phase vapeur (Chemical Vapor Deposition, CVD), afin de former un intermétallique de type FeAl ou NiAl à sa surface. — (Sébastien Chevalier, Traitements de surface et nouveaux matériaux : quelles solutions pour lutter contre la dégradation des matériaux à haute température ?, Éditions Universitaires de Dijon, 2007, page 24)