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(XIVe siècle)[1] Sous la forme athome issue du latin athomus, variante de atomus (« indivisible ; corpuscule indivis »)[1][2], lui-même emprunté au grec ancien ἄτομος, átomos (« insécable, non coupé »)[1][2], équivalent du dérivé de tome, avec le préfixe a-[2].
Durant l'antiquité, le mot grec chez Démocrite et Épicure et le mot latin chez Lucrèce ont le sens philosophique de « particule de matière, considérée comme insécable et ultime »[3]. (XVIIe siècle) « atome » désigne une chose extrêmement petite, comme l'acarien ciron que l'on croyait être la forme de vie la plus petite. (1808) Avec les travaux de Louis Joseph Gay-Lussac sur les gaz, le mot prend en chimie le sens de plus petite quantité d'un élément qui a donné en 1922 le composé vieilli « atome-gramme » ayant le sens actuel de mole d'atomes. Il reste abstrait et intimement lié au concept de « molécule » jusqu'aux travaux de Joseph John Thomson en 1897 à propos de l'électron ainsi qu'aux travaux de Henri Becquerel en 1896 et de Ernest Rutherford en 1899 sur la radioactivité et la physique nucléaire. À partir de ces découvertes, le mot « atome » devient une particule de matière descriptible formée d'électrons et d'un noyau. Le sens étymologique d'« insécable » disparaît avec la mise en lumière de la fission nucléaire, c'est à dire de la radioactivité naturelle, puis, plus tard, artificielle. Ce sens est ancré dans ses grandes lignes depuis les années 1910, mais évolue toujours selon les connaissances en physique des particules[3].
L'usage courant du mot atome date de 1945 où les bombes atomiques furent utilisées par les Américains contre le Japon sur Nagasaki et Hiroshima. Il prend la définition de « connaissances et techniques liées à la structure de la matière » à l'instar de l'expression « civilisation de l'atome »[3].
Or ces atomes n’ont pas pu être créés dans les étoiles, mais seulement dans les conditions ultradenses et chaudes prévues par les modèles de Big Bang.— (Marc Lachièze-Rey, Einstein à la plage, 3e édition, 2021)
Malgré ses atouts, l’atome est confronté à un problème d’échelle. Les 453 réacteurs nucléaires en fonctionnement dans trente pays ne fournissent qu’un peu plus de 2 % de la consommation d’énergie finale de l’humanité.— (Pierre Le Hir et Nabil Wakim, Le nucléaire ne suffira pas à sauver le climat, Le Monde. Mis en ligne le 1er février 2019)
Il y avait autrefois un grain de sable qui se lamentait d'être un atome ignoré dans les déserts.— (Voltaire, Zadig ou la Destinée, XIV. Le brigand, 1748)
De leur force collective, l’humanité tire une grande prospérité matérielle, tandis que l’homme pauvre n’a par lui-même absolument aucune importance. Il n’est que l’atome infinitésimal d’une force qui, loin de le respecter, le broie et d’ailleurs le préfère broyé, car plus docile.— (Oscar Wilde, L’Âme humaine, 1891. Traduction de Nicole Vallée, 2006. p. 17.)
Quoique je n’aie pas un atome Une ombre de méchanceté S´il fouette mes chats, y a un fantôme Qui viendra le persécuter.— (Georges Brassens, Le Testament, in Je me suis fait tout petit, 1956)
Les hommes sont des atomes sur le globe, qui n’est lui-même qu’un atome dans l’immensité.
Il ne restera pas un atome de ce corps gracieux pour que nous puissions dire : « C’est ici que fut la vie et le mouvement ! »— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Tous les corps existants sont composés de ces atomes en contact immédiat, et peuvent conséquemment être considérés comme de simples assemblages de différences plus ou moins nombreuses ; .— (Edgar Poe, Eureka, 1848, traduction de Charles Baudelaire, 1864)
L’atome était, pour Démocrite et Épicure, le plus petit élément indivisible de la matière.