Singulier | Pluriel |
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intersectionnalisme | intersectionnalismes |
\ɛ̃.tɛʁ.sɛk.sjɔ.na.lism\ |
intersectionnalisme \ɛ̃.tɛʁ.sɛk.sjɔ.na.lism\ masculin — Note : L'usage du pluriel n'est pas avéré.
De ces agrégations et amalgames est sortie cette nouvelle forme de gauchisme qu'est l'« intersectionnalisme », alors que le gauchisme est considéré par les meilleurs docteurs du marxisme comme « la maladie infantile du communisme ».— (Dominique Folscheid, Made in Labo : De la procréation artificielle au transhumanisme, Éditions du Cerf, 2019)
Dans la mesure où ses travaux touchent aux questions de « l’intersectionnalisme » dans la théorie féministe, N. Fraser se trouve particulièrement bien placée pour poser ce type de question et, comme on le verra, pour y apporter des réponse particulièrement intéressantes.— (Christian Lazzeri, « Reconnaissance et redistribution : Repenser le modèle de Nancy Fraser », dans La reconnaissance aujourd’hui, sous la direction de Christian Lazzeri & Alain Caillé, CNRS Éditions / OpenEdition, 2016, p. 173)
Importé des États-Unis en France, l'« intersectionnalisme » y a aussi suscité une critique soulignant les spécificités de l'expérience américaine, et plus particulièrement le contexte dans lequel Kimberlé Crenshaw a construit ses analyses : il s'agissait pour elle, redisons-le, de critiquer le fonctionnement de la justice et le droit américains, qui peuvent être amenés à trancher en matière de discrimination de genre, ou de race, mais qui ne prennent pas en considération les deux registres dans leur simultanéité.— (Michel Wieviorka, Pour une démocratie de combat, Éditions Robert Laffont, 2020)