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Les jansénistes eux-mêmes ne se désignaient pas comme tels : cette appellation a été diffusée par leurs adversaires (autour du parti jésuite). Ils suivaient certes les préceptes de Jansénius, mais ne se voyaient pas essentiellement comme des disciples de celui-ci; ils se considéraient comme des augustiniens, c'est-à-dire que leur maître était saint Augustin, dont ils interprétaient la théologie à travers le prisme de Jansénius[1].
Ils se sentirent au contraire, fort peu d’estime pour les quarante ou cinquante systèmes qui n’étaient bons, comme le jansénisme ou le calvinisme, qu’à troubler l’obéissance et la soumission des esprits — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, tome 8, 1832)
Ce fut pendant son généralat que le jansénisme commença à prendre racine dans cette congrégation, et à y occasionner quelques dissensions intérieures.— (Auguste Bernus, Richard Simon et son histoire critique du vieux testament, Georges Bridel, Lausanne, 1869, page 14)
Et si vers 1728 le quenellisme, qui n’est qu’un jansénisme dégénéré cesse, en fait, d’exister, on le doit à Fleury et aux prélats de son choix, au moins autant qu’à une certaine usure des « opposants ».— (Charles Poulet, Histoire de l’Église, volume 2, Beauchesne, 1959, page 193)
Phénomène historique souvent trompeur, le jansénisme est loin d’être mort. Il reste un doctrine de la résistance, mettant en avant la promotion de l’individu. Mais c’est aussi une conception pessimiste de l’homme si corrompu, si enfermé en lui-même par l’amour-propre qu’il ne peut être sauvé que la grâce divine.— (Jean-Paul Kauffmann, Remonter la Marne, Fayard, 2013, Le Livre de Poche, page 46)