Singulier et pluriel |
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jules \ʒyl\ |
jules \ʒyl\ masculin, singulier et pluriel identiques
Elle a un nouveau jules !
L’Excès de liberté apporte aux hommes des Césars… - Et aux femmes des Jules.— (Robert Hollier, Marche ou crève, Carignan (1962))
— Non, mais je trouve bizarre qu’elle se soit couchée à côté du cadavre de son jules et se soit endormie sans rien remarquer, alors que ça schmoutait à donf et que le matelas était imbibé de sang, précisa-t-il.— (Yves Laurent, Jeux de mains: Polar belge, Viesville : Esfera, Imaginons ensemble, 2017)
Ou bien elles se foutent dans la Seine avec leur nouveau-né, ou bien c'est leur Jules qui joue du couteau et les surine avec son eustache.— (Émile Ajar (Romain Gary), L’angoisse du roi Salomon (1979))
Si tu es pauvre— (Monique Wittig et Sande Zeig, Brouillon pour un dictionnaire des amantes, Éditions Grasset, 1976)
Tu es une jules
Si tu es riche
Tu es saphique
Mais si tu n'es ni l'une ni l'autre
lesbienne, lesbienne,
c'est bien ça que tu es
Le plus étonnant, c'est qu’il ne s’appelait pas Jules. Son véritable prénom était Thomas. Mais ma chère tante ayant entendu dire que les gens de la campagne appelaient Thomas leur pot de chambre, avait décidé de l’appeler Jules, ce qui est encore beaucoup plus usité pour désigner le même objet. L’innocente créature, faute d’avoir fait son service militaire, l'ignorait, et personne n’osa l’en informer, même pas Thomas-Jules, qui l’aimait trop pour la contredire, surtout quand il avait raison !— (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, chapitre 8 (« L’oncle Jules »). Éditions Pastorelly, 1957)