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(La Réunion) Type de fête célébrée à La Réunion, pour des occasions comme l’anniversaire de la libération des esclaves le 20 décembre 1848, ou le décès d’un patriarche.
Les ancêtres détestent aussi la mort . Ils ne supportent pas qu'on se rende à des funérailles la veille d'un kabar. L'évocation même de la mort est polluante. Il est interdit de pénétrer dans la maison où un kabar a lieu pour annoncer un décès.— (Françoise Dumas-Champion, Le mariage des cultures à l'île de la Réunion, Éditions Karthala, 2008, page 136)
Un kabar fut tenu , où n'assista pas Tsimandrouh, qui en eut cependant connaissance et laissa faire ; un chef conseilla l'épreuve par le tanguin ; elle fut admise à l'unanimité.— (François Leconte, Mémoires pittoresques d'un officier de marine, tome 2, Brest : chez Le Pontois jeune, Paris : chez Le Doyen & Giret, 1851, page 253)
Puis on nous annonça la visite du chef; en d'autres termes, nous allions assister à un kabar. Le kabar est une institution toute nationale. Un étranger arrive, kabar! un Malgache d'une tribu voisine, kabar! Pour la moindre circonstance, sur le moindre prétexte, on convoque une assemblée où chacun discute, depuis le plus petit jusqu'au plus grand.— (D. Charnay, « Souvenirs de Madagascar », dans la Revue des cours littéraires de la France et de l'étranger, 2e année, no 13 du 25 février 1865, p. 207)
Un kabar (grande assemblée) fut convoqué ; on y vint de toutes les parties de l'île et, après les cérémonies traditionnelles, dont aucune ne fut omise, Benyowski fut reconnu et proclamé Ampamsacabé. — (« Madagascar », dans Les colonies françaises, sous la direction de Louis Henrique, tome 1, Paris : Maison Quantin, 1889, page 224)