kiffer \ki.fe\ transitif ou intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
La marque fait kiffer leurs potes et ça fait vendre.— (Daniel Pennac, Chagrin d’école, Gallimard, 2007, page 192)
– Bientôt, continue-t-il en s’adressant à Belalcazar, tu vas kiffer ta race toi aussi et tu ne pourras plus dire que ton souhait le plus cher eût été que je kiffasse ma race avec toi car tu auras kiffé, tu kiffes même déjà, moi-même je kiffe en disant que tu kifferas, c’est trop kiffant comme verbe, kiffer.— (Patrice Pluyette, La traversée du Mozambique par temps calme, Seuil, Paris, 2008)
Elle était dingue des fringues de créateur et ne kiffait pas trop mon style vestimentaire, tendance récupération. Mais elle ne désespérait pas qu’un jour je prenne exemple sur elle : .— (Marie-Claire Boucault, Le mystère de la tombe Gaylard, Nathan, 2010)
Le Philosophe ne souriait plus et j’ai compris comment il tenait la moitié de la zone nord. Le pasteur lisait sa Bible et je voyais bien qu’il kiffait de me voir flipper.— (Yasmina Traboulsi, Les enfants de la Place, Éditions du Mercure de France, 2012)
Chuis avec Tiphaine, c’est ma meuf, tu vois, putain de ta race, j’l’ai dans l’bide, c plus fort que moi, j’la kiffe trop, elle est trop mortelle. Putain qu’est-ce qu’elle est bonne.— (Philippe Govart, Bondues sans confession : Chronique meurtrière d’un amour perdu, Villeneuve-d’Ascq : Éditions Ravet-Anceau, 2009)
Elle m’a envoyé un SMS pour me dire qu’elle me kiffait plus trop… Le monde est en train de changer, c’est certain. Autrefois, la lâcheté était l’apanage des hommes, aujourd’hui les filles s’y mettent.— (Fred Ballard, Tout le monde n’a pas le destin de Kate Middleton !, Pygmalion, 2012)
Je l’ai vu la nouvelle meuf de Romain. Celle qui l’a rendu amoureux comme un imbécile. Elle ressemble pas du tout aux autres filles que mon frère kiffait avant et qui avaient toutes des seins gros comme des pamplemousses.— (Claudine Desmarteau, Le Petit Gus au collège, Albin Michel, 2013)
Je te kiffe trop princesse.— (Biographie Posthume par Yann Porée, page 245)
Grâce aux incantations, aux extases paradisiaques du hachich, il revoyait, toutes les fois qu’il se kiffait, sa femme aussi jeune, aussi vivante, aussi belle que le jour de son mariage ; .— (Benjamin Gastineau, Les femmes et les mœurs de l’Algérie, Paris : chez Michel Lévy frères, 1861, page 34)
On a grave kiffé à cette soirée !