Invariable |
---|
labès \le.bɛs\ |
labès \le.bɛs\ invariable
Si Rachid, comment vas-tu ? Wech rak ? Bien ? Labès ? dit l’homme. — Labès, ça va, répondit faiblement Rachid. — El hamdou lillah ! Et chez toi, comment ça va ? reprit l’homme qui paraissait âgé d’une quarantaine d'années.— (Ahmed Djerroumi, La Ville, Présence Africaine, 1989 , p. 118)
"Et lalla Soufîa, labès ?" s’enquit-il. - "Labès, je te remercie. Et ta mère, comment va-t-elle ?" - "Louanges à Dieu. Mais tu sais, elle supporte très mal son diabète. C’est tout un drame quand on lui refuse une friandise !— (Ali Bécheur, De miel & d’aloès, roman, Tunis, Cérès Productions, 1989, p. 181)
Mais je peux vraiment te faire partir. — Non. — Qu’est-ce que tu vas faire ? — Oh, ça va, « labès ». Et puis, mon frère il était du Front, il m’aidera quand il sera revenu.— (Michel Cretin-Vercel, Nouvelle Algérie, A. Michel, 1963 , p. 82)
Serge Etaix indiqua : — Tu veux sans doute dire décaniller, Staline ? — Ouais ! ... Ça va petit ? La voix affectueuse valait mieux que le regard courroucé du plus vieux. — Labès, convint-il. Ça va. L’enfant se mura ensuite dans le silence.— (Serge-Alexis Dhélin, Les ombres attentives: roman,Ed. des écrivains, 1999 , p. 132)
Note : Prononcer lébès, entendu ainsi de ceux qui disent labès[1].
→ Modifier la liste d’anagrammes