le gîte et le couvert \lə ʒi.t‿e lə ku.vɛʁ\
Il advient même que ces cyanophycées symbiotiques, par manque de lumière, finissent par perdre leurs pigments chlorophylliens ; elles deviennent dépendantes de leur hôte qui, dès lors, leur assure le gîte et le couvert.— (Jean-Marie Pelt, Franck Steffan, La solidarité : chez les plantes, les animaux, les humains, 2004)
Les nouvelles lois régissant les rapports entre les propriétaires et leurs serviteurs, ainsi que les laissez-passer qui limitaient les déplacements des Noirs sur le territoire des toutes récentes républiques, maintenaient de fait ces indigènes dans une forme d’asservissement qui ne disait pas son nom. Et tous ces miséreux ne coûtaient guère plus que le gîte et le couvert, soit moins qu’un esclave au final, si l’on décomptait son prix d’achat initial...— (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)