Singulier | Pluriel |
---|---|
locuteur | locuteurs |
\lɔ.ky.tœʁ\ |
locuteur \lɔ.ky.tœʁ\ masculin
Si le sujet énonçant – le locuteur – s’engage, s’il prend place dans le champ symbolique du langage et si l’autre, le locutaire, reçoit de ce fait une place, tous les deux, locuteur et locutaire, se constituent dans un rapport d’interdépendance.— (Pellegrin-Rescia Marie-Louise, « Énoncer l’éthique ou la puissance du performatif », Nouvelle revue de psychosociologie, 2007/1 (n° 3), page 135-148. DOI : 10.3917/nrp.003.0135. → lire en ligne)
Sur le plan délocutoire, le locutif et l'allocutif représentent en effet la transposabilité dans le monde extérieur (chosalité) dont jouissent les deux éléments du monde subjectif, locuteur et allocutaire.— (Jacques Damourette & Édouard Pichon, Des mots à la pensée : Essai de grammaire de la Langue Française, J.-L.-L. d'Artrey Éditeur, 1930, Tome 1, page 308)
Les néologismes sont en effet des constructions momentanées, la plupart du temps non reprises, et qui rapidement disparaissent. Ceux qui, au contraire, ont la faveur des locuteurs s'instituent en langue grâce au processus de lexicalisation.— (Guy Cornillac, De la nécessité de concevoir pour l'esquimau un dictionnaire sans mots, dans les Actes : La "découverte" des langues et des écritures d'Amérique, Paris, 7-11 septembre 1993, A.E.A., 1995, page 204)
La francophonie mondiale se fonde surtout sur le bloc des locuteurs de français langue seconde.— (Alex Vanneste, Le français du XXIe siècle : introduction à la francophonie, Garant, 2005, p. 65.)
A la fin du XVIIIème siècle, le nombre de locuteurs de français a été estimé à moins de trois millions sur une population de 28 millions d'habitants (cf. Grégoire 1794).— (Sophie-Anne Wipfler, Le gaga: Langue d'autrefois? Une étude linguistique synchrone (Das gaga: Sprache von damals? Eine synchrone linguistische Analyse), thèse de doctorat de philosophie, Universität Mannheim, 4 novembre 2019, page 42)
Personne qui émet
Personne capable de s’exprimer dans une langue