Singulier | Pluriel |
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lémure | lémures |
\le.myʁ\ |
lémure \le.myʁ\ masculin ou féminin (l’usage hésite)[1]
ses bandes étaient composées aussi de Satyres, Hémipans, Aegypans, Sylvains, Faunes, Lémures, Lares, Farfadets et Lutins— (François Rabelais, Œuvres complètes, Seuil, 1973, page 893)
— Aucun de nous ne tient pour la vache à Colas, répondit le Pédant, et nous serions flattés de nous ingurgiter cette merluche papale ; mais, Corbacche ! que ce mirifique poisson daigne sauter de la friture dans l’assiette, ou nous allons nous dissiper en fumée comme larves et lémures quand chante le coq et retourne le soleil.— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
Ce n’est pas une bête en son gîte éveillée,— (Victor Hugo La Légende des siècles, 1859-1883)
Ce n’est pas un fantôme éclos sous la feuillée,
Ce n’est pas un morceau de l’ombre du rocher
Qu’on voit là-bas au fond des clairières marcher ;
C’est un vivant qui n’est ni stryge ni lémure ;
Celui qui marche là, couvert d’une âpre armure,
C’est le grand chevalier d’Alsace, Éviradnus.
Les Lémures étaient les fantômes malfaisants des morts que l'on conjurait lors des Lemuria romaines (9, 11 et 13 mai de chaque année) : ces journées étaient funestes, les temples étaient fermés, les mariages n'avaient pas lieu.— (Philippe Charlier, Médecin des morts, 2006)
une scène mythologique d'Eugène Lami montrant Bacchus, Pan et Silène accompagnés de ribambelles de satyres, hémipans, aegipans, sylvains, faunes, lémures, lares, farfadets et lutins.— (Georges Perec, « La Vie mode d’emploi », in Œuvres, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », volume II, 2017, page 480)
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