Singulier | Pluriel |
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médecienne | médeciennes |
\med.sjɛn\ ou \mɛd.sjɛn\ |
médecienne \med.sjɛn\ ou \mɛd.sjɛn\ féminin (pour un homme, on dit : médecin)
En 1495, on cite une vieille médecienne. Il faut faire appeler la « vieille médecienne et lui demander, en présence des médecins, ce qu’elle a donné à la femme » (malade). Nous voyons donc que les femmes-médecins étaient répandues en Allemagne.— (Mélanie Lipinska, Les femmes et le progrès des sciences médicales, Masson, 1930, page 44)
Les femmes pouvaient en bénéficier au même titre que les hommes, comme l’atteste l’existence alors du terme « médecienne ». Dans la première grande faculté, l’École de Salerne fondée au cours du xie siècle, un enseignement laïc était dispensé sans discrimination.— (« La sorcellerie », dans Les cahiers de Fontenay, no 11-12, septembre 1978, page 129)
Une médecine marginale s’installe donc, qu’on apprend en entrant en stage chez un médecin. Après quelques années, on se trouve admis au rang de maître médecin, de « médecienne » ou de « miresse », ce dernier terme provenant de la façon dont on mirait en transparence à la lumière les urines contenues dans des fioles.— (Josette Dall’ava-Santucci, Des sorcières aux mandarines. Histoire des femmes médecins, Calmann-Lévy, 1989 & 2004)
Si donc l’opuscule médiéval connu sous divers titres était bien l’œuvre d’une femme, Trotulla, il constituerait un cas unique, une exception par rapport à ce que l’on sait des médeciennes et des traités de gynécologie.— (Michèle Le Dœuff, Le Sexe du savoir, Éditions Aubier-Montaigne, 1998, page 154)
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