maison poulardin

Français

(XX^e siècle) Mise en apposition du nom poulardin au nom maison, soit au sens d’habitation, soit au sens de société, entreprise.

maison poulardin \mɛ.zɔ̃ pu.laʁ.dɛ̃\ féminin singulier

(Argot) Commissariat, hôtel de police.
- La maison poulardin est silencieuse comme les premiers films de Charlie Chaplin. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Tout le plaisir est pour moi, Fleuve Noir, 1959, page 148)
- - Euh... dis, tu ne pourrais pas passer au commissariat ?
  - Non, toi tu es dans la merde, parce que si tu comptes sur notre vieille amitié pour que je monte faire un coucou à la maison poulardin, et me faire enchrister, ce qui, avouons-le, serait un comble pour un cureton, tu peux aller te faire mettre avec une poignée de sel de Guérande saupoudré de piment d’Espelette... — (Stanislas Petrosky, Requiem pour un fou, French pulp, 2016)
(Argot) Les services, les forces de police.
- C’était pas parce que j’appartenais à la maison poulardin que je pouvais me permettre des initiatives. Le collègue chargé de l’enquête n’aimerait pas ça. — (Frédéric Dard (San-Antonio), À tue… et à toi, Fleuve Noir, 1956)
- Vous pouvez pioncer dans nos bahuts. Mais ne salissez pas et vous faites pas gauler par la maison poulardin. — (Auguste Le Breton, Ils ont dansé le rififi, éditions du Rocher, 1991, page 60)