mal du roi

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Étymologie

(Attesté en 1615 sous la forme « mal du Roy »)[1] Locution composée de « mal » (maladie), et « du roi » car le roi de France pouvait selon la tradition favorisait la guérison de cette maladie.

Locution nominale

« Louis XIV touchant les malades des écrouelles », Jean-Baptiste Jouvenet, 1690

mal du roi \mal dy ʁwa\ masculin

  1. (Histoire, Religion, Médecine) Nom donné autrefois aux écrouelles, car les rois de France et d’Angleterre, traditionnellement réputés thaumaturges, étaient supposés, en touchant les malades, intercéder auprès de Dieu en faveur de leurs guérisons.
    • A ce propos i’appelle volontiers cette puiſſance donnée aux Roys de France, de guerir des eſcroüelles par l’attouchement, vn droit, de primogeniture & d'aiſneſſe donné au Roy de France, comme au fils aiſné de l'Egliſe, pardeſſus tous les Princes de la Chreſtienté en touchant le malade, il luy dit, Le Roy te touche, Dieu te guarit : Car ce don de donner la ſanté, eſt vn don ſurnaturel, & vne grace gratuitement donnée de Dieu & ce mal eſt appellé, le mal du Roy, pource que le Roy de France en guerit par la grace de Dieu — (Guillaume Du Peyrat, L’Histoire ecclésiastique de la cour, ou les antiquitez et recherches de la chapelle et oratoire du roy de France depuis Clovis I jusques à nostre temps, Henry Sara, Paris, 1645, livre II, chapitre LVI, page 795 → lire en ligne)
      À ce propos j'appelle volontiers cette puissance donnée aux Rois de France, de guérir les écrouelles par le toucher, un droit, de primogéniture et d’aînesse donné au Roi de France, comme fils aîné de l’Église, sur tous les Princes de la Chrétienté en touchant le malade, il lui dit « Le Roi te touche, Dieu te guérit » : Car ce don de donner la santé, est un don surnaturel, et une grâce gratuitement donnée de Dieu et ce mal est appelé, le mal du Roi, parce que le Roi de France le guérit par la grâce de Dieu
    • Macduff. De quelle maladie veut-il parler ?
      Malcom. Elle s'appelle le Mal du Roi : c'est une œuvre miraculeuse de ce bon roi que souvent, depuis mon séjour ici en Angleterre, je l'ai vu accomplir. Comment il sollicite le ciel, lui-même le sait bien : mais les gens étrangement affligés, tout gonflés et ulcéreux, pitoyables aux yeux, le vrai désespoir de la médecine, sont guéris par lui.
      — (William Shakespeare, traduction de Jules Lermina, Macbeth, acte IV, scène III, dans Œuvres de William Shakespeare, Tome I, Boulanger, Paris, 1898, page 300 → lire en ligne)
    • Tout au long de son règne, de son couronnement en 1654, à sa mort en 1715 et même quand il était malade, après avoir communié Louis procédait aussi rituel du toucher des écrouelles (le « mal du roi »), généralement dans les galeries du rez-de-chaussée de Versailles, . — (Philip Mansel, Louis XIV: Roi du monde, Éd.Humensis, 2020)

Variantes orthographiques

Synonymes

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Prononciation

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Anagrammes

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Références

Sources

  1. Loys Guyon, Le Miroir de la beauté et santé corporelle, Claude Morillon, Lyon, 1615, livre II, chapitre VII « Des eſcroüelles, qu’on dit vulgairement le mal du Roy. », page 426. disponible sur Gallica