Singulier | Pluriel |
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maréchal \ma.ʁe.ʃal\ |
maréchaux \ma.ʁe.ʃo\ |
maréchal \ma.ʁe.ʃal\ masculin (pour une femme, on dit : maréchale)
C’est à Rambervillers que Charles IV, duc de Lorraine, se retrancha en 1635, et arrêta l’armée française commandée par le maréchal de la Force.— (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895)
De toutes parts s'élevaient les acclamations et les cris : « A Paris! » Ces vivats, ces enthousiasmes faisaient contraste avec la froideur, les réserves, les critiques, les refus d'obéissance des maréchaux comme Ney, Lefebvre, Oudinot, Mac-Donald qui, la veille, avaient déclaré à Napoléon qu'un projet de retour sur Paris était une folie.— (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 8)
On lui a donné le bâton de maréchal, ou simplement le bâton.
La femme d’un maréchal de France s’appelle Madame la maréchale.
Tout soldat porte dans sa giberne le bâton de maréchal.
Ils s’habituèrent à ce que Mme Loiseau parlât avec émotion du Maréchal, qu’elle devînt véhémente quand des attentats contre les Allemands provoquaient des représailles. Le crime était double : celui de commettre un assassinat et celui de faire punir des innocents ! C’était malhonnête aussi, on faisait mentir le Maréchal, puisqu’il avait accepté pour nous les conditions de l’armistice !— (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 197)
L’électeur de Saxe était grand maréchal de l’Empire. — Maréchal héréditaire. — Maréchal de la diète, de la foi.
En Pologne, les chambres du parlement sont présidées par le maréchal de la diète et le maréchal du sénat. Les exécutifs des voïvodies sont dirigés par un maréchal de voïvodie.
Il y a la forge d’un maréchal et ensuite un charron avec deux ou trois charrettes neuves.— (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
On voit par le statut ici reproduit que les maréchaux, les férons, les serruriers et les taillandiers formaient, à Abbeville, une seule corporation industrielle et une même confrérie religieuse sous l’invocation de saint Eloy; .— (Augustin Thierry, Recueil des monuments inédits de l’histoire du Tiers État, vol.4, 1870, p.286)
En tournée au domaine des Tutons, à Saint-Marcel, Demort y trouve « le sieur Sabourin maréchal à Lothiers qui administrait un prétendu spécifique contre (la maladie charbonneuse) à plusieurs bêtes à cornes, . »— (La France démocratique: combats, mentalités, symboles : mélanges offerts à Maurice Agulhon, Publications de la Sorbonne, 1998, p.74)
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