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Le seul plaisir que Misère goûtât en ce monde était de manger des fruits de son jardin, c’est-à-dire de son poirier ; malheureusement, les garçonnets du village venaient marauder dans son clos.— (Charles Deulin, « Le Poirier de Misère », in Cambrinus et autres Contes, circa 1847–1875)
Beaucoup de nos camarades avaient la mauvaise habitude de marauder le soir pendant que nous étions au bivac, ils attrapaient souvent quelque chose — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
Amadou laissa passer la tête du troupeau, puis irrésistiblement sauta sur le bas côté de la route, parmi les bêtes qui maraudaient une bouchée d’herbe au passage.— (Charles Vildrac, Amadou le Bouquillon, 1949, page 208)
Il maraudait bien un peu quand le besoin le poussait ou le diable, mais comme ses médiocres larcins portaient sur une grande étendue de pays, on ne lui gardait pas durement rancune.— (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 38)
Parfois les enfants de paysans viennent ici marauder une poire, une poignées de cerises.— (Diane Meur, Les Vivants et les Ombres, Sabine Wespieser éditeur, 2007, prologue)