Singulier | Pluriel |
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mesnie Hellequin | mesnies Hellequin |
\me.ni ɛl.kɛ̃\ |
mesnie Hellequin \me.ni ɛl.kɛ̃\ féminin
; c’est la troupe bruissante et si redoutée au moyen âge, nommée la mesnie Hellequin. Hellequin (vous pourriez bien l’ignorer) est le roi des enchantements; sa mesnie est son nocturne cortège. La mesnie Hellequin protège la demeure et la marche des fées; elle traverse les bois pendant la nuit, jetant l’épouvante partout où elle passe.— (Magnin, Théâtre français au moyen âge, publié d’après les manuscrits de la Bibliothèque du Roi, par MM. L.G.N. Monmerqué et Francisque Michel (XIe-XIIIe siècle). Paris, Firmin Didot 1839, dans Journal des savants : année 1846, Paris : Imprimerie royale, 1846, page 555)
Les revenants qui forment la cohorte de la mesnie Hellequin ont laissé des traces vivaces dans les traditions folkloriques sous diverses formes et dénominations.— (Francis Dubost, « La Vie paradoxale: la mort vivante et l’imaginaire fantastique au Moyen Âge », dans Francis Gingras (directeur), Une étrange constance: les motifs merveilleux dans la littérature d’expression française du Moyen Âge à nos jours, Presses de l’Université Laval, Québec (QC), 2006, page 27)
Leur mouvement uniforme et régulier fait contraste avec les cavalcades effrénées du Grand Veneur, se précipitant à travers les airs, avec les furieux emportements des Mesnies Hellequin, les charges endiablées des équipages du Roi Hugon.— (Maurice Vernes et Élie Reclus, Les croyances populaires : Leçons sur l’histoire des religions, professées à l’Université nouvelle de Bruxelles, Revue de Métaphysique et de Morale 16 (5) : 10-10, V. Giard et E. Brière, 1908, page 98)