Singulier | Pluriel | |
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Masculin | revenant \ʁə.və.nɑ̃\
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revenants \ʁə.və.nɑ̃\ |
Féminin | revenante \ʁə.və.nɑ̃t\ |
revenantes \ʁə.və.nɑ̃t\ |
revenant \ʁə.və.nɑ̃\
Singulier | Pluriel |
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revenant | revenants |
\ʁə.və.nɑ̃\ |
revenant \ʁə.və.nɑ̃\ masculin (pour une femme, on dit : revenante)
Château abandonné, château hanté, château visionné. Les vives et ardentes imaginations l’ont bientôt peuplé de fantômes, les revenants y apparaissent, les esprits y reviennent aux heures de la nuit.— (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 17-27)
Et pourtant les revenants des vieux forfaits ne se formulaient qu’en des figures indécises, ne parvenaient pas à se coaguler, à prendre corps.— (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
L'église chrétienne va transformer les fantômes et les revenants en âmes en peine en même temps qu'elle met en place le Purgatoire entre l'Enfer et le Paradis.— (Claude Nachin, Les fantômes de l'âme: à propos des héritages psychiques, 1993, page 21)
Kyo l’avait connu à Pékin et avait confiance en lui. Ils se serrèrent tranquillement la main : à Han-Kéou, tout revenant était le plus normal des visiteurs.— (André Malraux, La condition humaine, 1946, réédition Folio Plus Classiques, 2019, page 152)
Mais il existe une autre dimension au projet critique de Jules Isaac contre le « bourrage de crâne » : témoigner parce qu'il fit partie de ces rescapés marqués d'un sceau indélébile et unis par le sentiment commun d'avoir appartenu à la sombre cohorte des « revenants ».— (Jules Isaac, un historien dans la grande guerre: Lettres et carnets, 1914-1917, conclusion de Marc Michel, éd. Armand Colin/SEJER, 2004)
Voir la conjugaison du verbe revenir | ||
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Participe | Présent | revenant |
revenant \ʁə.və.nɑ̃\
Rô, qui faisait de la chair des pauvres gens qu’elle surprenait chaque jour, de coutumières ripailles, n’était pas seulement une redoutable ennemie, mais, douée par surcroît d’une subtile intelligence et d’une perversion inexplicable, elle savait tendre aux riverains de la côte, pièges et trébuchets, afin qu’y tombassent les imprudents égarés loin du bourg, les indigentes glaneuses de coquilles revenant de la marée, le bissac rempli de palourdes, sourdons, crabes, pétoncles et autres menues proies que leur dispensait à son reflux l’éternelle nourricière des besogneux pour qui le pain est toujours amer.— (Henri Mériot, Les Belles Légendes de Saintonge, La Découvrance éditions, page 72)
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