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(1530)[1] D’après le Trésor de la Langue Française informatisé, il est vraisemblablement un déverbal d’un verbe *mornifler (« gifler le museau »), qui serait composé du mot occitan morre / mor (« museau, groin »), à partir d'un radical latin *mŭrr-, qui aurait aussi donné morailles et morion, et de nifler (« donner un coup sur le nez »)[1].
L’enragé, comptant sur la bêtise de ses père et mère, lui a fait la grimace. Pierre, là-dessus, lui flanque une mornifle qui vous a mis Jacques au lit pour six mois.— (Honoré de Balzac, Un drame au bord de la mer, 1834, réédition Gallimard, Folio, page 92)
La queue de la Noire fouette et se tord comme un serpent coupé : il s’élance, la capture, la mordille, et reçoit une demi-douzaine de mornifles, sèches et griffues, à le défigurer…— (Colette, Chats, dans La maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 143)
En voilà du culot ! Il faudra qu’il s’explique et même il pourrait bien recevoir une mornifle.— (Stefan Zweig, traduit par Alzir Hella (2002), La pitié dangereuse, Grasset, Paris, 1939, page 348)
Ça a pas claqué si féroce devant : une grosse mornifle, un pet de gonzesse, rien. Un rot.— (Alain Damasio, La Horde du Contrevent, Folio SF, 2004, page 668)