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(1843)[1][2] De l’espagnol navaja (même sens)[1][2][3][4], du latin novacula (« rasoir »)[5][3] (d’où l’ancien français novacle)[2], le -cul- s’est transformé en j[6], et on ne sait pas à quel moment le o de la première syllabe s’est transformé en a[6][2], mais cela avait déjà dû se produire en latin vulgaire tardif, car toutes les formes dérivées dans les différentes langues romanes péninsulaires présentent déjà ce a[6], comme le portugais navalha[7][6], le roman andalou nabâli[6] ou le catalan navalla[7][6]. Son sens primitif était « instrument qui rafraîchit, renouvelle la barbe en la rasant »[8], ce qui explique que ce mot vient de novare[2][9][10] avec le suffixe -cula[6], novare étant l’infinitif de novo (« renouveler »), lui-même dérivé de novus (« neuf »)[11][9][12][13] ; de l’indo-européen commun *néwos (« nouveau »)[14][15], qui donne aussi le grec ancien νέος, néos, le sanskrit नव, náva, le germanique *niwjaz qui donne le vieil anglais nīwe, puis lui-même l’anglais new[16], le proto-slave *novъ qui donne le vieux slave новъ, puis lui-même le tchèque et le slovaque nový, le celtique *novio- que l’on retrouve dans les toponymes Noviodunum et Noviomagum, etc.[15]
(Couteaux) Long couteau à lame effilée et légèrement courbe, parfois repliable, en usage dans le monde hispanoaméricain.
Ces navajas, d’un goût arabe et barbare très caractéristique, ont des manches de cuivre découpé dont les jours laissent voir des paillons rouges, verts ou bleus ; des niellures grossières, mais enlevées vivement, enjolivent la lame faite en forme de poisson et toujours très-aiguë.— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
Une large ceinture de laine rouge lui sanglait les reins, et il en avait tiré une navaja valencienne qui, ouverte, atteignait la longueur d’un sabre.— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
LA MÈRE : le Fils a emporté ma navaja. C'est une bonne lame. Je la lui ai confiée cette nuit.— (Blaise Cendrars, L'Homme foudroyé)