Singulier | Pluriel | |
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Masculin | nazaréen \na.za.ʁe.ɛ̃ɛ̃\ |
nazaréens \na.za.ʁe.ɛ̃ɛ̃\ |
Féminin | nazaréenne \na.za.ʁe.ɛ̃ɛn\ |
nazaréennes \na.za.ʁe.ɛ̃ɛn\ |
nazaréen \na.za.ʁe.ɛ̃\ masculin
Jean-Paul II, regardant la maison nazaréenne à Lorette, fait un vœu pour tous les enfants du monde.
Le fier chrétien verrait alors si la fille du peuple élu de Dieu ne saurait pas affronter la mort avec autant de courage que la plus fière des jeunes filles nazaréennes, ….— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Les peintres nazaréens, influencés à la fois par le catholicisme et le romantisme se donnèrent pour objectif de renouveler l'art religieux par l'étude des anciens maîtres italiens et allemands.
Rome ne fera que renforcer l’inspiration religieuse de Philipp. Il rejoint là-bas l’école dite nazaréenne, un groupe de jeunes artistes allemands ou autrichiens qui, iconographiquement, renouent avec la naïve piété de la Renaissance italienne.— (Diane Meur, « La carte des Mendelssohn », 2015, éd. Sabine Wespieser, Le Livre de Poche, page 240)
Singulier | Pluriel |
---|---|
nazaréen | nazaréens |
\na.za.ʁe.ɛ̃\ |
nazaréen \na.za.ʁe.ɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : nazaréenne)
– Mon fidèle conseiller, le respecté mage Kirdir, estime que tu es l’un de ces Nazaréens qui se multiplient dans les contrées de Mésopotamie. Et que tu es venu à Deb pour y répandre ton hérésie.— (Amin Maalouf, Les Jardins de lumière, 1991, Le Livre de Poche, page 118).
Des écrivains chrétiens postérieurs nous affirment que ce terme de nazaréen ou nazoréen a constitué la plus ancienne dénomination des disciples de Jésus, qu’ils se la soient donnée ou qu’elle leur ait été imposée, nous ne pouvons le préciser. Ainsi Tertullien, un rhéteur de Carthage, et surtout deux palestiniens, Eusèbe de Césarée et Épiphane de Salamine. Eusèbe écrit : “Nazareth. Sur la base de ce nom, le Christ fut appelé nazaréen et nous qui sommes présentement dénommés chrétiens avons reçu dans le passé le nom de nazaréen”. Et Épiphane de Salamine confirmera : “Pareillement, tous les chrétiens furent autrefois appelés nazoréens”.— (François Blanchetière, « Reconstruire les origines chrétiennes : le courant “nazaréen” », dans Bulletin du Centre de recherche français à Jérusalem no 18, 2007, pages 43-58 .).
Chez les Allemands de Rome — les nazaréens —, puis chez les raphaéliques britanniques, cette orientation puriste et religieuse allait prendre une ampleur remarquable.— (Bulletin de la Société Historique et Archéologique du Périgord, 2007, troisième édition).