Singulier | Pluriel |
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oison | oisons |
\wa.zɔ̃\ |
oison \wa.zɔ̃\ masculin (pour une femelle ou une femme, on dit : oisonne).
Un jeune oison.
Un petit oison.
Oison bridé
Elle manquait bien un peu d’adresse aussi. Par exemple elle ne savait pas faire manger les oisons dans sa main, les forcer devant leur pâtée de son et d’orties.— (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
Mary Wiggins attend l’éclosion de trois œufs d’oie, et se désespère lorsqu’un seul donne naissance à un oison presque moribond.— (Jacqueline Genet, La nouvelle irlandaise de langue anglaise, 1996)
Mais concluant je dis et maintiens, qu’il n’y a tel torchecul que d’un oison bien duveté, pourvu qu’on lui tienne la tête entre les jambes. Et m’en croyez sur mon honneur. Car vous sentez au trou du cul une volupté mirifique, tant par la douceur d’icelui duvet, que par la chaleur tempérée de l’oison, laquelle facilement est communiquée au boyau culier et autres intestins, jusqu’à venir à la région du cœur et du cerveau.— (François Rabelais, Gargantua, 1534)
« Il faut déjà le comble de l’abnégation et de l’adresse pour mener vingt-huit de ces oisons-là, pensait M. Leuwen, que serait-ce s’ils étaient quarante ou cinquante, et encore des gens d’esprit, dont chacun voudrait être mon lieutenant, et bientôt évincer son capitaine ? »— (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
Je tiens le pari ! cria le noble oison.— (Charles Dickens , Vie et aventures de Nicolas Nickleby, 1885)
– Il s’est laissé plumer comme un oison.— (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)