on n’a rien sans rien \ɔ̃.n‿a ʁjɛ̃ sɑ̃ ʁjɛ̃\
Enfin, une chose importante à comprendre en matière de spiritualité est que l’on n’a rien sans rien. Tout le monde peut espérer atteindre un jour les états les plus agréables et les plus élevés ; mais le moindre progrès demande beaucoup d’effort, de temps et de persévérance.— (Richard Trigaux, Épistémologie générale, p. 249, Publibook, 1999)
À l’époque, la doctrine utilitariste connut auprès des élites américaines un succès certain, ainsi que « la certitude qu’on n’a rien sans rien et donc, réciproquement, celle qu’on n’a que ce qu’on mérite ».— (Jacques Dubois, Le symbolique et le social: la réception internationale de la pensée de Pierre Bourdieu, p. 285, Université de Liège, 2005)
Celui-ci, perplexe, répète pour lui-même : « On n’a rien sans rien ». Ça lui semble être un propos très étrange.— (Juan Mayorga, C’est moi le gros et toi le petit, traduction Agnès Surbézy & Fabrice Corrons, p. 53, Presses universitaires du Mirail, 2005)
Peut-être avait-il quelque peu embelli sa relation avec le ministre de l’Intérieur en faisant allusion à une amitié et à une intimité qui, pour l’instant, n’existaient pas, mais on n’a rien sans rien, comme l’avait dit un jour un homme sage.— (Anna Hope, La salle de bal, Gallimard, 2017)