oraliser \ɔ.ʁa.li.ze\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Si, dans la lecture silencieuse, nous avons l’impression « d’oraliser » intérieurement le texte que nous lisons, nous interprétons mal le véritable mécanisme opératoire, très rapide dans une lecture adulte.— (Louis Cros, Quelle école pour quel avenir ? Les apports de la recherche à l’éducation : essai de synthèse, Casterman, Paris, 1981)
C’est d’ailleurs ce que l’on constate chez le jeune écolier qui a naturellement tendance à oraliser sa lecture.— (Jean-Noël Lalande, L’Apprentissage de la langue écrite: Du b-a ba à la B.D., Presses Universitaires de France, Paris, 1985)
Dans les années 1970, la découverte des Sourds a provoqué la surprise et le respect. Cette minorité « stigmatisée » résistant à la culture dominante » avait su préserver sa langue, développer des solidarités dans l’indifférence d’une société qui ne félicitait que les rares Sourds qui arrivaient à oraliser.— (Jean Dagron, Sourds et soignants, deux mondes, une médecine, In Press éditions, Paris, 1999)
Son projet pédagogique consista donc à essayer d’oraliser les enfants sourds.— (Pascale Gruson, D’une surdité, l’autre. La République face à la pluralité des langues, dans L' Expérience du déni: Bernard Mottez et le monde des sourds en débats, Maison des sciences de l’homme, Paris, 1999, page 76)
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