paniquard

Du radical de panique, avec le suffixe dépréciatif -ard.

paniquard \pa.ni.kaʁ\

1. Qui est en proie à une peur panique ; qui se laisse facilement aller à une peur panique.
   • Enfin l’on connaît le mythe des mouvements de libération dirigés par Moscou. Dans l’argumentation paniquarde du régime, cela signifie : « Si cela continue, les communistes risquent de profiter de ces troubles pour s’infiltrer dans ces régions. » — (Frantz Fanon, Les Damnés de la Terre, 1961. page 73)
   • Un transistor oublié par un paniquard continue de mouliner en espagnolade pur fruit (grenade) sur le sable. — (Frédéric Dard, Bouge ton pied que je voie la mer, Fleuve noir, Paris, 1982)

paniquard \pa.ni.kaʁ\ masculin (pour une femme, on dit : paniquarde)

1. Celui qui est en proie à une peur panique ou qui se laisse facilement aller à une peur panique.
   • Celle-ci avait eu un réflexe de paniquarde et s’en était allée hurler à la mort, comme une chienne, à la fenêtre. — (Adam Saint-Moore, Les sabbats cessent à l’aube, chapitre X ; Éditions Fleuve noir, collection Espionnage, Paris, 1962, page 154)
   • Sans le dire trop clairement, de crainte d’être traité de paniquard, il entrevoyait déjà le quatrième partage de la Pologne. — (Thaddée Piotrowski, Le Mur et les barreaux : Mémoire de guerre 1939-1943, 1999, L’Harmattan, page 10)

• paniqueur