panurger \pa.nyʁ.ʒe\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Un snobisme qui, écrit un rédacteur du Figaro le 13 février 1885, se ramène à « panurger en mille choses, depuis la pointe des souliers jusqu'au jugement que l'on porte sur un homme de génie », des vêtements à la littérature, des goûts artistiques à la pratique des sports.— (Frédéric Rouvillois, Histoire du snobisme, page 20, Flammarion, 2008)
Ils panurgent en trépidant sur une jeune évaporée qui réclame à cor et à cri sa mère, sa mère.— (Henri Pichette, Les épiphanies: mystère profane, page 62, Gallimard, 1997)
Les moutons panurgent à la ronde, trop heureux d'exhiber leur supériorité intellectuelle sur la bande de balourds susceptibles qui s'agite inconsidérément au fin fond de sa presqu'île. On apprend à bêler, dit-on, avec les loups.— (René Pichavant, Les pierres de la liberté: Plogoff, 1975-1980 : chronique, page 28, Morgane, 1981)
On n’a pas arrêté de rabelaiser en Rabelaisie, on a gargantué comme des fous, on a panurgé en long et en large, on a pantagruélé partout où on pouvait.— (Philippe Muray, Exorcismes spirituels, volume 1, 1997, page 43)