paonner \pa.ne\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Il y avait beaucoup de bruit qui venait d'en bas, elle entendait distinctement des gens qui criaient, de la volaille qui s'encourait, le cri d'un paon : « Léééééééééooooon », paonnait-il à tue tête.— (Denis Nerincx, Les sept vies du chat, vol. 1 : La gastronomie du Moyen-àge, Bruxelles : éd. Ysode, 1999 & 2011, page 152)
— Faites-les d’abord chanter séparément, dis-je au Méridional (tout épanoui de paonner au milieu de nous).— (Willy et Colette, Claudine à l’école, Le Livre de Poche, 1900, page 56)
Les prisonniers inscrits au programme se considéraient comme des vedettes viennoises en tournée chez des barbares. Ils paonnaient avec un air supérieur de cabotins et réclamaient des rations doubles.— (Petite illustration: Série roman, no 270-271, éditions L'Illustration, 1932, page 33)
Il ne s’était pas diverti à paraître dans les salons, hauts lieux du papillonnage, où paonnaient des sots éventés et des sirènes plâtrées, et où cancanaient des caillettes d’alcôve et des potiches au ventre rembourré.— (Patrick Roegiers, Le Cousin de Fragonard, Le Seuil, 2013, chapitre 12)
Je « paonnais » en la faisant asseoir près de moi.— (M. G. Braun, Meurtre inclus, éditions Fleuve Noir, 1963, chapitre III)