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Un paon, qu’on n’avait pas vu de tout l’hiver, escaladait lentement le faîte d’une toiture et s’y pavanait, le soir surtout, comme s’il eût choisi pour ses promenades les tiédeurs modérées d’un soleil bas. Il épanouissait alors sur le ciel la gerbe constellée de sa queue énorme, et se mettait à crier de sa voix perçante, enrouée comme tous les bruits qu’on entend dans les villes. J’apprenais ainsi que la saison changeait.— (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 69)
la brise apporte les parfums du Généralife, énorme touffe de lauriers-roses épanouie au front de la colline prochaine, et le miaulement plaintif des paons qui se promènent sur les murs démantelés.— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
— Il faut que je vous explique, nous dit Reynolde en articulant les mots comme s’il parlait à des sourds. Le paon de Chaumont est nourri de bourgeons de cèdre et farci de truffes et de noisettes. Je me raidissais pour réprimer une envie de vomir.— (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 70)
D’azur au paon d’or surmonté de trois étoiles d’argent rangées en chef, qui est de Fondamente de l’Aveyron → voir illustration « armoiries avec un paon »
D’azur au paon rouant d’or, qui est de Saint-Paul → voir illustration « armoiries avec un paon rouant »
M.-A. Lesaint, Traité complet de la prononciation française dans la seconde moitié du XIXe siècle, Wilhelm Mauke, Hambourg, 1871, seconde édition entièrement neuve, p. 26 : La combinaison aon se prononce annasal, a, onnasal, et a-on. Elle a le son nasal an dans faon (petit d’une biche, etc.), Laon (ville), paon (oiseau), Saint-Haon (bourg), taon (insecte). —On prononce fan, lan, pan, çain-tan, tan (mais parfois ton).
Et roys, et fox, et Paonnés, Et chevaliers au gieu perdirent, Et hors de l'eschequier saillirent. Ou li rois perdit comme fos Roys, chevaliers, paons et fos.— (« PEDONES », dans Charles du Fresne du Cange, Glossarium mediæ et infimæ latinitatis, L. Favre, Niort, 1883-1887 → consulter cet ouvrage)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (peon)