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(1842)Le Courrier de Vaugelas, dirigé par Éman Martin, no 22 du 15 janvier 1880, p. 171, indique : « Si je ne me trompe, le mot parémiographe () a paru pour la première fois en français dans le Dictionnaire des proverbes de Quitard (1842), où il se trouve employé à la page XII de la préface : . » Du grec ancien παροιμιογράφος, paroimiographos → voir parémie et -graphe.
Les savantes études de M. Otto Crusius sur les parémiographes grecs ont mis en lumière, avec beaucoup d’autres faits relatifs à la tradition et à l’interprétation des proverbes, une vérité intéressante : c’est que le grammairien Didyme, au Ier siècle avant notre ère , avait soumis à une sorte d’examen critique le travail des parémiographes ses prédécesseurs, et qu’il s’était appliqué notamment à contester les prétendues origines historiques des proverbes grecs.— (Amédée Hauvette, « Proverbes grecs » dans le Société nationale des antiquaires de France: centenaire 1804-1904 ; recueils de mémoires, volume 2, Paris : chez Klincksieck, 1904, page 169)
- C'est curieux, j'ai retrouvé avant-hier ce proverbe de Le Roux de Lincy : « Il ne faut pas prendre la caquetoire pour un prie-Dieu. » Je m'étonne de n'y avoir pas pensé. - Pardonnez mon ignorance ! qui est Le Roux de Lincy ? - Un parémiographe du XVIe <sic> siècle… Inépuisable…— (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 53)
Selon Karl Simrock, parémiographe allemand, chaque peuple a déposé dans le proverbe « son sain entendement, sa particulière sensation et ses perceptions, ses coutumes juridiques et ses expériences de vie, voire même une partie de sa destinée. »— (Rabbins et savants au village : L'étude des traditions juives XIXe-XXe siècles, dirigé Jean Baumgarten & Céline Trautmann-Waller, CNRS éditions, 2014)