paralyser \pa.ʁa.li.ze\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se paralyser)
Elle souffrait d'une maladie dont elle avait bien cru mourir. Tout son côté droit avait été paralysé. Elle n'avait qu'une moitié d'elle en ce monde quand l'autre lui était déjà étrangère.— (Albert Camus, L’Envers et l'Endroit, Gallimard, 1958, p.37)
Jogging sur la High Line avant que la chaleur ne nous paralyse.— (Dominique Lebel, L'entre-deux-mondes, Montréal, Boréal, 2019, p. 85)
Pour être heureux dans ce monde, il y a des côtés de son âme qu'il faudrait entièrement paralyser.— (Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort, Maximes et pensées, caractères et anecdotes)
Dans toutes les Bourses de la terre, ce fut une avalanche de titres que les porteurs voulaient vendre ; les banques suspendirent leurs paiements, les affaires furent paralysées et cessèrent.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 288 de l’édition de 1921)
La torpeur qui paralysait son cerveau lui procurait trop de bien-être pour qu'il tentât de la chasser.— (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
Sans les camionneurs, l’économie brésilienne serait paralysée. Sur les routes en bon état de Rio, de Sâo Paulo ou de Belo Horizonte, les camions circulent par milliers, tous les jours.— (Marcos Vinícios Vilaça, Sociologie du camion: le camion et son chauffeur au Brésil, page 45, L'Harmattan, 2003)
Élevées au contact des animaux, initiées dès leur plus jeune âge aux « mystères du sexe », elles n’étaient pas paralysées par la pudeur : elles étaient franches du collier.— (Alain Derville, Quarante générations de Français face au sacré: essai d'histoire religieuse de la France (500-1500), p.245, Presses Universitaires du Septentrion, 2006)