Singulier | Pluriel |
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parlure | parlures |
\paʁ.lyʁ\ |
parlure \paʁ.lyʁ\ féminin
Pour prendre un exemple, poissonnaille et poiscail seraient tous deux des dérivés dépréciatifs de poisson. Le premier ne devrait son interprétation collective qu’au fait qu’il est féminin, tandis que le second, qui conserve ordinairement dans le langage familier ou argotique le genre masculin de sa base, a régulièrement dans cette parlure une interprétation purement péjorative.— (Marc Plénat, Poissonnaille, poiscail (et poiscaille). Forme et sens des dérivés en -aille, 1999)
Les gens de Québec s’expriment dans une langue moins marquée par l’anglais, étant à 65 % unilingues, et cela donne à leur parlure une musicalité différente de celle des Montréalais.— (Denise Bombardier, Dictionnaire amoureux du Québec, Plon, 2014, p. 333)
Ma mère s’efforça donc de gommer à la fois l’accent, le gravier dans la voix, mais aussi les tournures patoises qui pouvaient se glisser insidieusement dans sa parlure .— (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, p. 445)