parpaillot

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Étymologie

De l’occitan parpalhòu, (parpalhòl), (lombard parpaya, piémontais parpayun, italien parpaglione), « papillon », peut-être par allusion à l’infidélité des protestants, butinant d’église en église[1]. Peut-être du fait qu’ils subissaient le bûcher, comme un papillon de nuit vient se brûler aux flammes d’un feu Référence nécessaire ou qu’ils se réunissaient la nuit autour du feu Référence nécessaire. Attesté chez Rabelais en 1535 au sens de papillon. Une hypothèse s’appuie sur la décapitation en 1562 de Jean-Perrin Parpaille, chef protestant. Une autre hypothèse, sur les vêtements blancs qu’ils portaient notamment au siège de Clairac en 1621.

Nom commun

Singulier Pluriel
parpaillot parpaillots
\paʁ.pa.jo\

parpaillot \paʁ.pa.jo\ masculin (pour une femme, on dit : parpaillote)

  1. (Familier) (Protestantisme) Protestant. — Note : Terme de raillerie que l’on appliquait autrefois.
    • Ces misérables parpaillots, si on veut les noyer, il faudra les jeter à l’eau comme les chats, avant qu’ils ne voient clair. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IX)
    • Le débat qui se poursuit aujourd’hui n’est donc qu’une nouvelle face du grand débat qui a abouti à la Saint-Barthélémy. Si Lorraine règne, messieurs, malheur aux parpaillots maudits, convertis ou non ! — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
    • En écoutant ces récits, ma grand-mère faisait semblant de s’indigner, elle appelait son mari « mécréant » et « parpaillot », elle lui donnait des tapes sur les doigts. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 87)
  2. (Par extension) Celui qui ne pratique pas sa religion ou qui n’a pas de religion.
    • Soir et matin, la sœur disait la prière, et mon soldat quoique parpaillot, levait sa calotte, observait un attitude respectueuse pour ne choquer personne. — (Georges Clémenceau, Au fil des jours, 1900, cité dans Clémenceau - l’irréductible républicain, collection: Ils ont fait la France, éditions Garnier, 2011, page 301)
    • Parpaillot, tu te gausses ? Tu ne crois donc à rien ? — (Romain Rolland, Colas Breugnon, 1919)
    • L’indifférence en matière de foi était devenue de règle, car d’hostilité on n’en sentait point trop encore ; à peine sourdait-elle, peut-être, dans quelques propos sacrilèges que les mauvaises langues : francs-maçons, libres-penseurs, anarchistes, parpaillots, ennemis déclarés de Dieu et de ses ministres, brebis galeuses fort rares heureusement dans son troupeau, s’essayaient malicieusement dans l’ombre à propager. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Il perçoit fort bien, dans cette espèce de Tibet qu’est alors l’Italie, les tares, d’ailleurs fort peu cachées, des prêtres ; le monsignore qui s’offre un jour maigre « un repas de parpaillot » l’offusque ; il a peut-être constaté aussi d’autres licences plus sérieuses. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 140)

Variantes orthographiques

Traductions

Prononciation

  • Lyon (France) : écouter « parpaillot  »

Références