Les variantes de ces onomatopées basées sur le cri de l'ortalide motmot et d'autres espèces d'ortalides (e.g. O. vetula) ont donné naissance à plusieurs des noms vernaculaires utilisés pour nommer ces oiseaux: hannaquaw (transcription de consonance anglo-saxonne par Edward Bancroft, médecin et naturaliste du Massachusetts (1745-1821), du nom donné par les Amérindiens de Cayenne, dans son essai sur la Guyane)[2]; parrakoua, forme que prit parraqua en français au XIXème siècle (ce qui renseigne sur les préférences phonétiques de l'usage d'alors, car parraka, orthographe du nom employé par Buffon dans son Histoire Naturelle (1770-1783))[3], avait essentiellement disparu des lexiques, en faveur de parraqua et parrakoua, deux formes proches des principaux vernaculaires onomatopéens locaux tels aracuá (espagnol) et aracuã (portugais Brésilien). La forme parraka de Buffon a trouvé écho dans les formes espagnoles guacharaca (nom de l'O. motmot en Colombie), et chachalaca (ce dernier étant le nom vernaculaire le plus commun de toutes les ortalides en anglais et en espagnol dans tous les pays hispanophones d'Amérique latine).
Singulier | Pluriel |
---|---|
parrakoua | parrakouas |
\pa.ʁa.kwa\ |
parrakoua \pa.ʁa.kwa\ masculin
Le parrakoua a pour phrase spécifique et distinctive les caractères suivans: huppe rousse; plumage fauve-olivâtre en dessus, cendré-olivâtre en dessous; . Le parrakoua est le plus petit des pénélopes, et a sous la gorge une petite bandelette de peau nue et rouge que sépare une ligne de poils. Son nom lui vient des syllabes qu'il articule par son cri: ce qui le distingue des pénélopes, est de ne point avoir de bande blanche et flottante sous la gorge; mais seulement deux bandelettes droites et peu apparentes: ce qui le caractérise aussi est d'avoir la trachée-artère recourbée sur toute la surface du sternum, et d'avoir en longueur quinze pouces et quelques lignes.— (Équipe de professeurs, "Dictionnaire universel des sciences, des lettres et des arts, tome 59", F.G. Levrault, Strasbourg, 1829, page 194)