Singulier | Pluriel |
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paruline | parulines |
\pa.ʁy.lin\ |
paruline \pa.ʁy.lin\ féminin
Par contre, la paruline masquée était moins fréquente dans le centre des tourbières. La paruline à couronne rousse était l’espèce la plus associée à la périphérie des tourbières naturelles et la moins associée aux parcelles isolées des tourbières exploitées (Tableau III).— (V. Delage, M.-J. Fortin, A. Desrochers. 2000. Effets de lisière et d’isolement des habitats d’oiseaux chanteurs dans les tourbières exploitées, Écosciene 7(2):152)
En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple, pour l’être humain moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés).
Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.
Or, les ornithologues francophones européens, depuis longtemps conscients du problème que la désignation abusive de fauvette posait pour la nomenclature officielle, avaient créé au XXème siècle le vernaculaire sylvette, sans concertation cependant avec les ornithologues francophones canadiens. L'appellation sylvette ne connut jamais d'essor, bien qu'on retrouve ce nom ici et là dans la littérature spécialisée sur les avifaunes martiniquaises, haïtiennes, guyanaises, etc. du XXème siècle etc., jusqu'à la prise de position officielle du gouvernement canadien (1983) en faveur de changer le nom de toutes les "fauvettes du Nouveau Monde" en parulines. Aux côtés de sylvette, on retrouve également, dans la littérature ornithologique française du XXème siècle, tant générale que sur l'avifaune des départements d'outre-mer des Amériques la vieille désignation de figuier qu'employait Buffon (1707-88) dans ses monographies sur les "fauvettes" des Amériques. Le nom que préconisait déjà Buffon en 1760 suggère à prime abord que ce naturaliste français du XVIIIème siècle usait de plus de rigueur dans le choix des noms vernaculaires que les naturalistes canadiens. En réalité, Buffon, tout en reconnaissant que les "fauvettes" du Nouveau Monde étaient trop distinctes des "vraies" fauvettes (i.e. des sylviidés) pour y être rattachées, ne faisait guère mieux avec le nom de figuier, lequel correspondait à une catégorie artificielle ou fourre-tout dans laquelle les naturalistes du tournant du XVIIIème siècle jetaient pêle-mêle les parulines (parulidés), les myzomèles (myzomélidés), le crombec à long bec (macrosphénidés), la petite éroesse (cisticolidés), etc.,
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