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De passer et trappe, « piège constitué d’un trou recouvert de branchage ou d’une bascule », mais aussi « panneau mobile obturant une ouverture dans un plancher ou un plafond » et en particulier « partie mobile servant à faire disparaitre subitement une personne sur la scène d’un théâtre », d’où le sens de cette expression.
(Vieilli) orthographe voisine, pratique du Trappiste, voir exemple
Le P. Smion Gourdan, chanoine régulier de Saint-Victor fut un des hommes du dernier siècle qui portèrent le plus loin la pratique de la piété. Ne a Paris, en 1646, et entré à Saint-Victor il y mena constamment la vie d'un Trappiste, et joignit aux exercices de la pénitence l'esprit intérieur, l'humilité, l'habitude de l'oraison. Il avait voulu, dit-on, passer à la Trappe; mais l’abbé de Rance fut le premier à lui conseiller de rester dans l'ordre où il avait fait profession, et où il pouvait être utile à un plus grand nombre de personnes.— (L'Ami de la religion et du Roi : journal ecclésiastique, politique et littéraire, page 214, 1815)