pimenter \pi.mɑ̃.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
La cuisinière a l’habitude désagréable de pimenter ses plats à outrance.
C’était sûrement ce Diable-là qui, dans un accès de folie, avait créé la Rosalba, pour se faire le plaisir… du Diable, de fricasser, l’une après l’autre, la volupté dans la pudeur et la pudeur dans la volupté, et de pimenter, avec un condiment céleste, le ragoût infernal des jouissances qu’une femme puisse donner à des hommes mortels.— (Jules Barbey d’Aurevilly, Les Diaboliques)
Un éditeur lui proposa de rafistoler les manuscrits d’un grand faiseur feuilletonnesque Henri se mit à la besogne, remania l’infâme et crasseuse foutaise du romancier célèbre, pimenta cette ratatouille sans goût.— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 32)
Elle aimait nous raconter les difficultés ou les succès qu’elle rencontrait, les démêlés avec sa chef, les minuscules histoires qui pimentaient sa vie de bureau.— (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
Par conséquent, les sex-toys ne sont pas destinés à remplacer votre homme, mais simplement à pimenter votre vie sexuelle en introduisant une touche ludique.— (Linda Lou Paget, L’art de faire l’amour à une femme, 2000 ; traduit de l’anglais américain, 2010 ; page 182)
Quant à suivre à l'hôtel sur un coup de tête un bel inconnu rencontré dans un ascenseur (), il n'y a que les childfree qui peuvent se permettre ces fantaisies érotiques qui pimentent la vie.— (Corinne Maier, Dehors les enfants !, Éditions Albin Michel, 2020, chap. 4)
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