Le liquide filtré contient le muriate de pipérine, qu’on peut décomposer par de la potasse pure, qui précipite la pipérine.— (Journal de physique, de chimie, d'histoire naturelle et des arts, 1820, page 174)
Singulier | Pluriel |
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pipérine | pipérines |
\pi.pe.ʁin\ |
pipérine \pi.pe.ʁin\ masculin
Ce moëllon ; dit M. Desmareft , est le résultat de l'union de molécules terreuses par un principe d'infiltration ordinairement calcaire : c'est ainsi que les terres cuites font la base du tufo ou moëllon de Naples & du pipérine des environs de Rome.— (Jacques Christophe Valmont-Bomare, Dictionnaire raisonné universel d'histoire naturelle, éd. Bruyset, 1791)
Le piperine d'Oberſtein et compoſé de géodes tapiſſées de cristaux de feldſpath en lames rectangles. Le piperine d'Espagne eſt compoſé de petits grains ronds , enveloppés dans du ſchorl en roche ; mais ces grains ſont d'albâtre calcaire zoné de différentes couleurs rougeâtre, violette et verte.— (Balthazar Georges Sage, Œuvres, tome 2, éd. Imprimerie royale, 1786)
Singulier | Pluriel |
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pipérine | pipérines |
\pi.pe.ʁin\ |
pipérine \pi.pe.ʁin\ féminin
Quelle qu'ait été la forme sous laquelle le poivre ou ses dérivés furent employés, qu'il se soit agi d'inhalations de poivre en poudre, en macérat, en fumée de poivre ou de pipérine, d'injections de macérat alcoolique ou de pipérine, nous nous sommes trouvés en présence d'une inondation alvéolaire de leucocytes.— (Léon Dérobert, L'éosinophilie générale et locale, J.-B. Baillière et fils, 1942, page 115)
Afin de savoir si le[sic] pipérine était exempt de corps gras, on l'a dissout dans l'alcool, qui ne s'est pas troublé, ce qui prouve leur absence.— (Kosmos, volume 35, 1874)
La sensibilité trigéminale a été évaluée avec deux composés, la pipérine induisant une sensation brûlante et l’acide tannique induisant une sensation astringente.— (Sulmont-Rossé, Claire, Isabelle Maître, et Sylvie Issanchou. « Âge, perception chimiosensorielle et préférences alimentaires », Gérontologie et société, vol. 33/134, no. 3, 2010, pp. 87-106.)
Extraite du piment, la capsaïcine appartient à une famille de molécules naturelles, les vanilloïdes, responsables de la saveur « piquante » des épices (exemples : piperine et zingerone extraits du poivre et du gingembre).— (Le Bars, Daniel. « Chapitre 1 - Douleur de l'homme, douleur de l'animal », éd., Douleur animale, douleur humaine. Éditions Quæ, 2010, pp. 20-41.)
L’absorption de la curcumine dans le sang est faible, mais elle est potentialisée par la prise concomitante de pipérine présente dans le poivre (Piper nigrum).— (Huet, Matthieu, et Jacques Fleurentin. « Curcuma, thé vert et chardon-marie : quelle stratégie adopter en prévention du cancer ou en complément des traitements ? », Hegel, vol. 4, no. 4, 2013, pp. 268-281.)
Le poivre noir doit sa saveur brûlante à la présence de dérivés de la pipéridine, en particulier la pipérine, présente à raison de 5 à 8 % dans la baie. Le poivre blanc en contient un peu moins, sa saveur est moins brûlante mais plus parfumée.— (Jean-Marie Pelt, Les Épices, 2002)
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