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(Nom commun 1, Nom commun 2)(1210)[1] Du latin pullus (« petit d’un animal ») dont dérive pullamen avec le sens spécifique de « petit du cheval », en bas-latin. Un ancien diminutif médiéval poulenet a traversé la Manche pour donner pony en anglais avant de revenir en français sous la forme poney.
Selon Littré[2], le sens de « bubon syphilitique » est « parce qu’il faisait marcher les jambes écartées, démarche comparée à celle du poulain, jeune cheval ; cela est probable. »
Pour les sens techniques, comparez avec « chevalet » qui lui était synonyme.
Comme un poulain en liberté, le regard galopait dans la campagne et se roulait sur l’herbe fraîche.— (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 126)
Débutant aidé ou entraîné par une personne influente dans la profession.
Je fournissais mes deux Auvergnates en romans, leur faisant lire du Mauriac, du Maurois, du Montherlant, du Morand, les quatre « M », du Marcel Proust, les poulains de chez Grasset et de la N.R.F.— (Blaise Cendrars, Bourlinguer, Denoël, Paris, 1948, page 390)
(Sport) Jeune sportif qui fait partie de l’écurie d’un entraineur.
considérait attentivement son poulain. Il le tâta, passa doucement sa main sur les épaules meurtries.— (Paul Morand, Champions du monde, 1930)
Nicolas Castel, l’entraîneur de Léon Marchand pendant onze ans aux Dauphins du Toec, à Toulouse, est toujours en contact avec son ancien poulain.— (20 minutes, édition Paris-IDF, 29 mars 2023, page 14)
(Économie) Membre du personnel d’une entreprise, bénéficiant de l’aide d’un mentor.
Échelle garnie d’un échelon de fer à chaque extrémité et servant, dans un magasin, à transporter les barriques et les tonneaux.
Pour décarrasser (dégerber), on se sert des mêmes appareils et d’un sac d’emballage à demi plein de paille, sur lequel on fait descendre les fûts afin d’amortir les chocs ; on se sert, selon les positions des rangs, du tabernacle avec des poulains, sur lequel la barrique glisse en long et arrive sur le sac, ou sans poulains en descendant les barriques sur le sac, étage par étage ; on peut employer la méthode que nous avons décrite en remplaçant les barres par le sac.— (Raimond Boireau, Traitement pratique des vins, spiritueux, liqueurs d’exportation, etc., par les méthodes bordelaises, 1867, page 104)
À table, nul ne dort, chacun y est bien d’accord ; et c’est un beau spectacle de nous voir, tous six, manœuvrer des mâchoires, abattre pain à deux mains, et descendre le vin sans corde ni poulain.— (Romain Rolland, Colas Breugnon, 1919)
(Marine)Étai placé en arc-boutant, sous l’étambot d’un bâtiment en construction, pour empêcher qu’il ne glisse sur le chantier.
À ces symptômes se joignent souvent, par la suite, des chancres, des poireaux, un chapelet de boutons au front et sur les tempes, des poulains, des condylomes.— (Geoffroy, Méd. prat., 1800)
Évite surtout la vérole, Chancres, poulains et caetera. Et ne crois jamais sur parole Le fouteur qui te baisera.— (Anonyme, « Adieu ! Fais-toi putain », dans Le Bréviaire du carabin, 1976)
(Histoire) Se disait, au treizième siècle, des paysans des côtes de Syrie, population formée de Syriens, d’Arméniens et d’Européens. Note : Voir une définition légèrement différente sous Poulain.
(Adjectif) Du latin polanus, latinisation médiévale du polonais Polanin, du radical pole (« champ ») → voir poulaine et polaque pour des mots apparentés en français, Champenois pour un autre gentilé sur le sens de « champ ».
(Nom commun 1) Du latin pullus (« petit animal »).
(Nom commun 2) De l’arabe فلان, fulân (« un tel »).
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage