précepteur

Français

Emprunté au latin praeceptor (« celui qui enseigne, maître »).

Singulier	Pluriel
précepteur	précepteurs
\pʁe.sɛp.tœʁ\

précepteur \pʁe.sɛp.tœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : préceptrice)

Celui qui est chargé de l’instruction et de l’éducation d’un enfant, d’un jeune homme.
- Il avait été décidé, quelques mois auparavant, qu’on ne m’enverrait pas au collège et que j’aurais un précepteur. — (Octave Mirbeau, Le Calvaire, 1887)
- De vieux précepteurs, engagés au rabais, avaient tenté de lui inculquer quelques rudiments de calcul et d’orthographe. — (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 108)
- Pour le cocuage, c'est plus sérieux. Il s'agit, pour employer la langue moderne, d'un traumatisme. L'enfant a quinze ans, et s'aperçoit brutalement que sa mère couche avec son précepteur. — (Hubert Juin, Un grand poète romantique, en préface de Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des races humaines (1853-1855), éd. numérique de l'UQAC, 2004)
(Histoire) Président d'une commanderie de templiers.
- Albert de Malvoisin, président ou, en langage de l’ordre, précepteur de l’établissement de Templestowe, était le frère de ce Philippe de Malvoisin . — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)

Celui qui est chargé de l’instruction et de l’éducation d’un enfant, d’un jeune homme. (1)

Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (précepteur), mais l’article a pu être modifié depuis.