priapiser \pʁi.ja.pi.ze\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Il semble alors, vraiment, que dans l’homme, l’animalité primitive d’un satyre priapise.— (Edmond et Jules de Goncourt, Robert Ricatte, Journal : mémoires de la vie littéraire, éditions Fasquelle, 1958)
Ce petit Daudet, il est particulier, il est étrange et a, par moments, des foucades tout à fait en dehors de notre vie de bons bourgeois. Le vin le priapise d’une manière folle et capricante.— (Edmond et Jules de Goncourt, Journal, éditions Imprimerie Nationale, 1956)
À une époque où tout priapise, où tout est lascif, on devrait interdire la conjonction tarifée des voluptés ?— (site sami-kilic.blogspot.com, 14 juin 2015)
« Ces types-là priapisent », m’avait dit un jour un polar.— (site sami-kilic.blogspot.com, 11 avril 2010)
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priapiser \pʁi.ja.pi.ze\
, et braillant martiallement (en pareille braveté que jadis il esveilla la nymphe Lotis en plains Bacchanales, quand Priapus plein de priapisme la vouloit dormant priapiser sans la prier) sonnast l'assaut.— (Le cinquiesme et dernier livre des Faicts et Dicts héroïques du bon Pantagruel, composé par François Rabelais, nouvellement mis en lumière, 1564, chap. 40, dans les Œuvres de Rabelais, annotées par Le Duchat & Le Motteux, publiées par Paul Favre, tome 5, Niort : chez L. Favre & Paris : chez H. Champion, 1853, p. 121 — Note : Il s'agit probablement d'un plagiat, d'un faux, commis au XIXe siècle.)