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(Siècle à préciser) Du latin prothyra (« vestibule »), devenu successivement protirum, puis, par dissimilation *protinum, \t\ devenu \d\ et mis en contact avec \n\, a abouti à la fricative sonore \ð\ devenue \z\, d'où prosne en ancien français qui avait le sens de « grille séparant la nef du chœur dans une église »).
On ne doit dans les règles commencer la moisson qu’après qu’elle a été indiquée au prône de l’Église paroissiale.— (L’agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur, Rouen, 1787)
Venez à la messe, ne manquez pas mon prône surtout, j’ai quelque chose de très sérieux, de très intéressant, de très grave à vous apprendre ; venez, vous verrez que vous ne vous en repentirez pas.— (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
— Mêmes les gamines grandelettes peuvent prier en se rendant à l'école et au retour : ça leur fera oublier les prônes du maître d’école, ce suppôt de Satan-là.— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
On chauffait le four cependant pour faire encore une grosse fournée de fars et de gâteaux pour les fêtes patronales, celle du village, celle de la profession, la Saint-Crépin, celle du maître Tremblot, la Saint-Joseph, celle de la maîtresse celle des mémères, et pour les douze fêtes carillonnées qu’imposait encore en ce temps-là le propre du temps d’un maître artisan. On comprenait alors la plainte du patron savetier de la fable, si incompréhensible pour le travailleur moderne : « On nous ruine en fêtes, et M. le curé de quelque nouveau saint charge toujours son prône ! ».— (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 115)