psautier

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Étymologie

(Attesté sous cette forme en 1564) De l’ancien français psaltier[1][2], emprunt au latin ecclésiastique psalterium[1], du grec ancien ψαλτήριον, psaltếrion (« psaltérion »).
Évolution des formes :

Attestations historiques

Et de faict, à l’inſtigation de Pape Damaſus, il compartit le Pſautier en ſept, ſelon le nombre des ſept iours de la ſemaine, aſſignant à chaſque iour certain nombre de Pſeaumes qu’on peuſt chanter. — (Antoine du Pinet, La conformité des églises réformées de France et de l’Église primitive, en police et cérémonies, prouvée par l’Escriture, conciles et canons anciens, 1564, pages 126-127 → lire en ligne)
Et de fait, à l’instigation du pape Damase Ier, il compartit le Psautier en sept, selon le nombre des sept jours de la semaine, assignant à chaque jour un certain nombre de psaumes qu’on peut chanter.

Nom commun

Singulier Pluriel
psautier psautiers
\pso.tje\
Page d’un psautier. (2)

psautier \pso.tje\ masculin

  1. (Religion) Recueil des psaumes composés par David ou qui lui sont communément attribués.
    • Savoir le psautier par cœur.
  2. (Religion) (Par métonymie) Livre, manuscrit ou imprimé, qui contient les psaumes.
    • D’abord, un vieux psautier, infiniment petit entre ses fermoirs d’argent, comme un livre de poupée, et qui avait dû être une merveille typographique à son époque. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
    • Trente moines, épluchant feuillet par feuillet des psautiers aussi crasseux que leurs barbes, louaient Dieu et chantaient pouilles au diable. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
  3. (Christianisme) Voile qui couvre la tête et les épaules, porté par quelques religieuses.
  4. (Christianisme) Chapelet monastique doté de 150 grains, autant qu’il y a de psaumes dans le psautier chrétien.
    • La solennité que confère à ses gestes l’ampleur de ses manches, le silence où s’entrechoquent les grains du psautier ballotant sur sa robe, la tension du potentiel ambiant, tout contribue à donner à cette cérémonie la gravité d’un sacre. — (Marie-Flore Oger, Bout de chique, Éditions Dricot, Liège, 1983, page 20)
  5. (Boucherie) Se dit des abats formés par le feuillet des ruminants.

Variantes orthographiques

Synonymes

Holonymes

(Christianisme) - (Sens 2)

Méronymes

(Christianisme) - (Sens 2)

Traductions

Prononciation

  • France (Toulouse) : écouter « psautier  »

Anagrammes

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Voir aussi

  • psautier sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

Sources

  1. a b et c « psautier », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  2. Frédéric Godefroy, Complément du dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du ixe au xve siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1895-1902, entrée « psaltier » → consulter cet ouvrage
  3. Attesté chez Wace en 1155, selon le TLFi.
  4. Attesté chez Guernes de Pont-Sainte-Maxence dans La vie de saint Thomas Becket (1172-1174), selon le Littré.
  5. a b c et d « psautier », dans Émile LittréDictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
  6. Attesté chez Guillaume de Lorris et Jean de Meung dans le Roman de la Rose (1230-1269), selon le Littré.
  7. Attesté chez Jean Froissart, selon le Littré.
  8. Attesté chez Marguerite de Navarre, Lettre no 122, selon le Littré.

Bibliographie