pullulement

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot pullulement. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot pullulement, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire pullulement au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot pullulement est ici. La définition du mot pullulement vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition depullulement, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.

Étymologie

Dérivé de pulluler, avec le suffixe -ment.

Nom commun

Singulier Pluriel
pullulement pullulements
\py.lyl.mɑ̃\

pullulement \py.lyl.mɑ̃\ masculin

  1. Grande quantité qui s’accroît rapidement.
    • Il s'élève contre les dispositions relatives aux congrégations religieuses. Elles sont cependant dans la ligne de nos traditions françaises. Elles s'inspirent des ordonnances de nos rois dont les grands ministres, Choiseul et autres, ont dû tout comme les serviteurs de la République, lutter contre le pullulement et les envahissements du clergé régulier. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
    • Les enfants aussi ont été menés chez le photographe en vogue. Ils sont deux : on est reconnaissant au couple lillois de s’en être tenu à ce chiffre ; le souci de ne pas trop morceler l’héritage l’emportait sans doute sur celui de ne pas encombrer la terre ; néanmoins, quelque chose me dit que Michel-Charles n’aimait pas ces pullulements. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 198)
  2. Grouillement.
    • Quand on avait construit le chemin de halage, la digue avait fermé la rivière vers le nord, et fait de ces eaux vivantes un vaste marais, plein du pullulement des êtres. — (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
    • Les jeunes avaient grandi à l’école, entretenus dans ces souvenirs, nourris de littérature patriotique, élevés dans la religion de la guerre. Mais les vieux, qui se rappelaient les horreurs de l’invasion, le bétail enlevé et les fermes pillées, le pullulement des Saxons et des Bavarois, secouaient tristement la tête et souhaitaient tout haut qu’on ne revît jamais de pareilles horreurs. — (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
    • J’aimais ce pullulement du passé : les maisons collées aux églises, les maisons bâties sur les ponts. Cette nostalgie de la chaleur des entrailles maternelles qui poursuit l’homme durant toute sa vie et qu’il apaisait, jadis, dans les replis fourmillants des villes. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 189)

Traductions

Références