pulluler \py.ly.le\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
La position de ce lac, au milieu des territoires de chasse, sur lesquels pullulaient autrefois les animaux à fourrures, attira, dès les premiers temps, l'attention de la Compagnie.— (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
Cela tombait mal : comme c’était l'heure de la marée, tous les marins du coin chalutaient déjà au large, où le lançon pullulait — la Saint-Denis, c’en est la pleine saison.— (Maurice-Charles Renard, L’Inconnu des îles, Librairie des Champs-Élysées, 1954, chapitre XII)
Ce Charançon pullule principalement dans les zones de culture de la Betterave, il hiverne dans les betteravières de l'année précédente et émigre au printemps, dès sa sortie, vers les nouvelles plantations consécutives à l’assolement.— (Entomologie appliquée à l'agriculture, tome 1 : Coléoptères, publié sous la direction de A. S. Balachowsky et Alfred Serge, éditions Masson, 1963, page 959)
Vous conviendrez qu'une maison sans chat, c'est comme un curé sans sa soutane ou un Basque sans son béret : inconcevable! Les souris, ces amies de l'homme, risquent de pulluler.— (Jacques Mallouet, Le pays de l’écir: dans les monts du Cantal, Éditions Payot & Rivages, 1995, page 31)
Il remet à la dévote sa feuille cléricale, au concierge sa gazette nationaliste, où pullulent les faits-divers (rubrique des « chiens écrasés » ), à la midinette son journal à nouvelles et à feuilletons, à chacun de quoi se fournir d'opinions pour toute la journée.— (Sergines, « Les Échos de Paris », dans Les Annales politiques et littéraires, no 1425 du 16 octobre 1910, page 370)
Sous la rampe, à son départ, il y a un rabicoin, comme disent les berrichons. Mais il est ouvert et ça pullule de vieilles pièces dégueues laissées là à l'intention des archéologues du futur, .— (Marc Balanger, Pièces détachées, Éditions Le Manuscrit, 2006, page 128)
Les messies pullulaient en Galilée. Il ne se passait pas six mois sans qu'il en apparaisse.— (Eric-Emmanuel Schmitt, L'Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000. Prologue)