quatrième personne \ka.tʁi.jɛm pɛʁ.sɔn\ féminin singulier
L’inuit possède quatre personnes grammaticales, chacune d’entre elles pouvant prendre une forme singulière, duelle (sauf en groenlandais) ou plurielle, l’entité possédée pouvant elle aussi être unique (s.), double (d.) ou multiple (p.). Lorsque le possesseur est aussi sujet de la proposition, on emploie la quatrième personne (personne réfléchie), alors que dans les autres cas, on utilise la troisième personne.— (Louis-Jacques Dorais, La parole inuit : langue, culture et société dans l’Arctique nord-américain, 1996, ISBN 9789068317411, pp. 109-110)
La fin du recueil voit se poursuivre l’augmentation des possessifs de troisième et de sixième personne (10,8 % soit 2 % des mots), la remontée importante de ceux de deuxième et de cinquième personne (10,2 % soit 1,8 % des mots) et la diminution de ceux de première et de quatrième personne (5,2 % des occurrences et 0,9 % des mots) : l’éloge passe par l’adresse directe ou indirecte et louange met en lumière les qualités et les attributs des personnages choisis.— (Françoise Argod-Dutard, De l’énonciation épistolaire à l’énonciation lyrique chez Du Bellay, dans Françoise Berlan (éd.), Langue littéraire et changements linguistiques, 2006, ISBN 9782840504689, p. 260)