racoquiller \ʁa.kɔ.ki.je\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se racoquiller)
Ne voyons-nous pas leurs feuilles se racoquiller, se contracter, se séparer en lambeaux, tomber en escarre, et former une cicatrice à la suite de la piqûre d'un insecte.— (Le Cen Chaussier, Chimie : Substances végétales : Notice du Cours, et du travail des Élèves, pendant les mois floréal et prairial, dans Journal polytechnique ou bulletin du travail fait à l'École Centrale des Travaux Publics, premier cahier, Germinal an III, p.189)
Lorsque le lambeau avait été couvert d'emplâtre, et qu'au bout de quelques jours j'enlevais ce dernier, le lambeau cutané avait une teinte blanchâtre; si cela avait lieu plus tard, il passait à une véritable putréfaction. Si, au contraire, je m'étais contenté de l'assujétir par des points de suture, il se racoquillait, et se desséchait en une mince lamelle.— (Johann Friedrich Dieffenbach, « Considérations générales sur la transplantation de parties animales », dans le Journal complémentaire du dictionnaire des sciences médicales, tome 38, Paris : chez C. L. F. Panckouke, 1830, p. 280)
On avait soufré en vain. Les feuilles se racoquillaient, ce qui est le caractéristique du Mildiou; et les graines n'arrivaient pas à maturité et tombaient à terre se crevant par le milieu comme pour l'Oïdium, mais sans être couvertes de la poussière caractéristique de ce champignon.— (Mémoires de l'Académie nationale de Metz, vol. 69-70, Académie nationale de Metz, Editions le Lorrain, 1892, page 224)
Il n'éteignait pas sa chandelle parce qu'il en avait pas, il se mettait son mouchoir de cou sur la figure, y s’racoquillait les genoux sous l’menton et il gueulait aussi fort qu'il pouvait :— (Gil Faillet, La cuirasse et la hotte : chronique romancée, Paris : XXIe siècle - Gutenberg, 1999, chap. 4)
– Et maintenant, Vent du Nord, souffle si tu veux, on t’emmerde !