re-prendre \ʁə.pʁɑ̃dʁ\ transitif 3e groupe (voir la conjugaison)
L’activité de Buber après la guerre — il prit sa retraite de professeur à l’Université hébraïque de Jérusalem en 1951 — s’inscrit dans le prolongement de l’interprétation que nous venons de suggérer de sa créativité fébrile durant les années 1940-1945 : re-donner l’espoir, re-nouer les contacts, re-prendre le dialogue, re-démarrer dans la vie.— (Théodore Dreyfus, Martin Buber, 1981, page 38)
Notons que le titre de ce recueil mêle deux modalités du dire : une assertion, « Traduire le genre grammatical », où il est permis de repérer un défi, presque une injonction ou un impératif, et une interrogation : « Un enjeu linguistique et/ou politique ? »; outre le fait que les deux modalités sont, dans les textes qui suivent, prises en charge sans lâcheté aucune par les auteures – quelles que soient leurs ré-interprétations, au travers de leurs objets d’étude et/ou de leurs stances théoriques, que l’on essaiera à son tour de re-prendre –, il conviendrait sans doute de s’interroger, justement, sur cette forme d’aporie que constitue ce coordonnant double « et/ou » du titre de la revue.— (Hervé Fourtine, Considérations sur le genre, le gender — et leurs traductions, in Traduire le genre grammatical : un enjeu linguistique et/ou politique ?, revue Palimpsestes, no 21, 2008)