re-sonner \ʁə.sɔ.ne\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Certains n’ouvrent pas la porte ; on voit, après avoir sonné, un coin de rideau se soulever ; on sonne, sonne et re-sonne, personne ne vient ouvrir.— (Robert Christophe, Les Années perdues, 2008)
Il faut sonner et re-sonner, merci de faire le nécessaire !— (Michel Chapponnais, Placer l’enfant en institution, 2008)
Il ne s’agit donc pas de voir, de s’approprier un corps, un visage, par un regard, mais d’entendre dans le voile, à la limite du voile, en ce lieu indiscernable où le souffle expire dans le e muet de la syllabe liquide, à l’extrême bord où le signe n’en finit pas de sonner en un decrescendo où il s’exténue dans le silence, à la lisière diaphane de «voile», entendre, en une brusque rétraction du mot à l’intérieur de lui-même alors qu’il s’était déjà quitté, qu’il s’était déjà abandonné à la pause, au repos, entendre re-sonner dans l’écho intérieur de « voile », « voix ».— (Qu’est-ce que Dieu ?, Facultés universitaires Saint-Louis, Bruxelles, 1985)
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