rentai-kei \Prononciation ?\ féminin
La flexion verbale japonaise qui consiste essentiellement dans le jeu d’alternance vocalique de la dernière syllabe du radical est en rapport étroit avec le vocalisme japonais de l’ordre de : a, i, u, e, o. Cet ordre vocalique tient originellement à celui du sanskrit.— (Susumu Kudo, Le jeu d’alternance vocalique dans la formation de quelques verbes japonais, dans Susumu Kudo et Jean-Pierre Levet (éds), Tôzai, no 7, 2002, ISBN 2842873491, page 126)
4) en -u. rentai-kei (adjectival) sert d’adjectif (ou d’épithète) : maku-hito, celui qui sème, semeur. maku-toki « (époque des) semailles ». Il peut devenir, comme infinitif, un nominal suivi d’une formule d’injonction -nakaré (< naku-aré « ne soyez pas », probablement) : maku(koto)-nakaré « qu’on ne sème pas ! ». Il est parfois difficile de distinguer, lorsque le verbe se compose avec le vieux prohibitif na, entre rentai-kei et shûshi-kei (qui auraient été originairement identiques) ; maku de maku-na « ne pas semer » est considéré comme shûshi-kei.